Metal Gear 2: Solid Snake

A propos

Une infiltration tactique en 2D révolutionnaire

Dans cette suite plus aboutie et plus narrative que son prédécesseur, vous incarnez Solid Snake, infiltrant la forteresse de Zanzibar Land pour stopper une nouvelle menace nucléaire. Le jeu introduit de nombreuses mécaniques innovantes pour l’époque : radar, champs sonores, ennemis réactifs, dialogues codés… tout ce qui préfigure déjà la série culte Metal Gear Solid.

L’univers est plus riche, plus cinématographique, et la mise en scène – bien que sur MSX2 – étonne par sa maturité. On y retrouve déjà les thèmes chers à Kojima : guerre, politique, conscience humaine, et manipulation.

Un joyau rare et recherché

Jamais sorti officiellement en dehors du Japon sur MSX, Metal Gear 2 est devenu l’un des jeux les plus rares et prestigieux du support. Il n’a été connu du public occidental qu’à travers des importations parallèles, des traductions amateurs ou des rééditions bien plus tardives sur d’autres consoles. Pour les collectionneurs, l’édition originale japonaise est une véritable pépite.

À noter :

• Jeu exclusivement pour MSX2

• Entièrement en japonais, mais une fan-traduction anglaise existe

• Sorti uniquement au Japon, sans export officiel à l’époque

• Une référence absolue pour les fans de Kojima et de la série Metal Gear

• Édition originale rare et très recherchée

1. Un jeu longtemps resté dans l’ombre à l’Ouest

Bien que Metal Gear 2: Solid Snake soit sorti en 1990 au Japon, le public occidental n’y a eu réellement accès qu’en 2006, via la compilation Metal Gear Solid 3: Subsistence. Avant cela, le jeu était resté une exclusivité MSX2 japonaise, connu surtout grâce aux fan-traductions.

2. Kojima voulait corriger les erreurs de « Snake’s Revenge »

Konami USA, sans l’accord de Kojima, avait développé une suite non officielle nommée Snake’s Revenge sur NES. Kojima, frustré par cette approche trop orientée action, décide alors de concevoir lui-même une véritable suite fidèle à sa vision originale, plus orientée infiltration et scénario.

️ 3. Une IA ennemie révolutionnaire

Pour l’époque, le jeu présentait une intelligence artificielle extrêmement avancée : les gardes pouvaient vous entendre marcher, tourner la tête, et vous poursuivre d’une salle à l’autre. Une rareté technique pour un jeu en 2D de 1990.

4. Codec, radar, et phase jour/nuit

De nombreux éléments devenus standards dans la série Metal Gear Solid sont nés dans ce jeu : les conversations radio avec plusieurs personnages, la carte radar indiquant la position des ennemis, ou encore les cycles jour/nuit impactant la vigilance des gardes.

5. Une critique anti-guerre déjà bien affirmée

Malgré les limites techniques, Kojima a déjà dans MG2 un discours politique fort : armes nucléaires, enfants soldats, manipulation des gouvernements. Ces thèmes reviendront avec plus de puissance dans MGS, mais les fondations sont clairement posées ici.

️ 6. Des boss marquants… déjà en avance

Le jeu met en scène plusieurs boss avec des mécaniques originales (comme Running Man que Snake doit piéger avec des mines). Kojima posait là les bases des combats emblématiques qu’on retrouvera dans Metal Gear Solid.

Un monument vidéoludique, à la fois technique, scénaristique et émotionnel, qui a posé les bases de l’infiltration moderne. Incontournable pour tout amateur éclairé de MSX et d’histoire du jeu vidéo.