Kyōran no Ginga: Schwarzschild

A propos

Le joueur incarne un commandant spatial plongé dans un univers en guerre, où chaque décision peut changer le cours de la galaxie. Contrairement aux shoot’em up futuristes plus classiques de l’époque, Schwarzschild se distingue par son approche orientée gestion et stratégie au tour par tour.

• Il faut gérer des flottes entières, allouer des ressources limitées et établir des stratégies d’expansion.

• La diplomatie joue un rôle central : former ou rompre des alliances peut s’avérer aussi décisif que la puissance militaire.

• Les batailles spatiales, représentées de façon schématique mais immersive pour l’époque, obligent à bien anticiper les mouvements adverses.

Graphiquement, le jeu exploite les capacités du MSX2, avec une interface claire et des illustrations détaillées dans un style très proche des productions japonaises de la fin des années 80. La bande-son (FM) contribue à l’atmosphère, renforçant la tension entre phases de gestion et combats.

• Schwarzschild est considéré comme l’un des pionniers du genre grand strategy game sur micro-ordinateurs japonais, aux côtés de titres de Koei comme Nobunaga no Yabō ou Romance of the Three Kingdoms, mais transposé dans un univers de science-fiction.

• Le succès du jeu a donné naissance à une série entière sur divers supports (PC-98, X68000, PC-Engine, etc.), confirmant Kogado Studio comme un acteur majeur dans le domaine des simulations complexes.

• Le nom « Schwarzschild » est inspiré du physicien Karl Schwarzschild, connu pour ses travaux sur les trous noirs, soulignant la dimension scientifique et sombre de l’univers.

• Très peu distribué hors du Japon, ce titre reste rare sur MSX et est aujourd’hui une véritable pièce de collection recherchée par les amateurs de STR rétro et de science-fiction japonaise.